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Réduire la durée des luttes d'automne

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Réduire la durée des luttes d'automne

Des luttes d’automne de plus en plus courtes
Par Laurence Sagot, Idele/CIIRPO


La durée des lutes structure le travail tout au long de l’année. Et plus elle est courte, plus le temps passé à la surveillance des mises bas, à l’alimentation et aux interventions sur les animaux est réduit.


De septembre à décembre, des durées de lutes de deux cycles, soit 34 jours, sont considérées comme courtes. L’allotement des brebis pour ajuster les besoins alimentaires à la ration autorise alors des
économies d’aliments concentrés. De plus, la conduite sanitaire est plus facile à programmer qu’avec des lutes et donc des durées d’agnelage longues. Pour allier de bons taux de fertilité et de prolificité,
l’état des brebis est un élément clef. Avec une note de 3 minimum à la mise aux béliers sur une échelle de 0 à 5, la prise de poids au cours de la lute n’est pas nécessaire pour que les brebis soient fertiles.
Ce n’est pas le cas pour les brebis assez maigres. Seule une amélioration de leur état corporel assure des taux de fertilité supérieurs à 90 %.

Un seul cycle de lute
Des lutes d’automne de moins de deux cycles ont été testées avec des brebis adultes, entre autres par des éleveurs hauts-viennois. L’état corporel des femelles à la mise à la reproduction reste la première condition de réussite. Avec une note d’état au minimum de 3, le taux de fertilité ateint 90 % contre 84 % pour des brebis plus maigres. Dans ce dernier cas, une prise de poids au cours de la lute majore le nombre de brebis gestantes mais sans ateindre 90 % dans le cas de lute d’une durée de 17 à 20 jours. Si vous souhaitez réduire la durée des lutes, il est fortement conseillé d’une part de caler la lute sur la période où le maximum de brebis met bas ; d’autre part de réduire au maximum d’un cycle par an. Dans tous les cas, un constat de gestation s’impose 45 jours après la fin de la lute.


Pour en savoir plus sur les lutes d’un cycle : c'est ici

 

Bien soigner ses brebis en fin de gestation pour réussir les agnelages

Bien soigner en fin de gestation pour réussir les agnelages

Par Laurence Sagot, Idele/CIIRPO


L’alimentation des brebis en fin de gestation a des répercussions directes sur la vigueur des agneaux à la naissance. Le travail à l’agnelage et le revenu sont directement impactés.


La fin de gestation est l’un des stades physiologiques au cours duquel il est impératif de couvrir les besoins des brebis. En matière d’énergie et d’azote, les besoins des brebis augmentent progressivement de la sixième semaine avant la mise-bas jusqu’à l’agnelage. Tout au long de cete période, les besoins des brebis portant deux agneaux sont supérieurs de 14 % en énergie et de 28 % en azote à ceux des femelles avec un simple. La complémentation minérale est également indispensable dans le mois qui précède l’agnelage. Si les brebis sont en bergerie, l’apport d’un Aliment Minéral Vitaminé (AMV) à la ration est la solution qui offre le meilleur rapport qualité/prix.

Pour en savoir plus sur l’importance de l’alimentation des brebis en fin de gestation : c'est ici


Des agneaux plus débrouillards
Alimenter des brebis qui portent des doubles comme des simples au cours du dernier mois de gestation (soit avec 200 à 300 g d’aliment concentré en moins avec un foin de graminées de qualité moyenne) se traduit par une augmentation du travail à l’agnelage. Ainsi, une étude réalisée au CIIRPO, sur la ferme expérimentale du Mourier, a mis en évidence une augmentation de 19 % des aides à la tétée du colostrum des agneaux comparé à celles des agneaux dont les mères étaient correctement nourries.
Cela s’explique par une différence de vigueur dès la naissance. Au final, le taux de mortalité des agneaux nés doubles est réduit de 6 % avec des brebis bien alimentées. La marge brute est majorée de l’ordre de 7 € par brebis.


Pour en savoir plus sur l’importance de l’alimentation des brebis en fin de gestation : c'est ici

CONTACT

Céline PIGNOL
Chef du service élevage

Tél. : 05 87 50 40 43
celine.pignol@remove-this.haute-vienne.chambagri.fr

Nathalie LEBRAUD
Conseillère spécialisée ovin viande

Tél. : 05 87 50 40 45
Port. : 06 99 92 00 88
nathalie.lebraud@remove-this.haute-vienne.chambagri.fr